Vendredi 2 mai 2008
Le lendemain, nous délaissons un peu Tokyo pour aller à Nikkô, une petite ville à 140 kilomètres au Nord de la capitale nippone.
Nikkô est célèbre pour ses temples et ses sanctuaires, datant de plusieurs siècles, liés à l'histoire du Japon par l'intermédiaire des shoguns Tokugawa, et particuliers dans la culture architecturale japonaise par la richesse de ses décorations qui contraste avec la tradition nippone de simplicité et de sobriété.
Cette richesse décorative est d'ailleurs à la fois appréciée et critiquée par les Japonais, comme l'exprime l'ambiguïté de ce proverbe: "Nikko wo minakereba "kekkō" to iu na" qui peut se traduire à la fois par "Ne dis pas "beau" tant que tu n'as pas vu Nikkô" et "Vois Nikkô et dis "Assez!"".
La ville en elle-même n'a rien de particulier, sinon son charme de petite ville sise dans les montagnes, qui nous change un peu de Tokyo, et bien sûr ses boutiques touristiques.
Au bout de la rue qui part de la gare vers les temples, nous voyons le Shin-kyô, un pont sacré rouge en arche enjambant la rivière Daiya-gawa. La légende veut qu'un moine ait traversé la rivière à cet endroit en 782, avec l'aide de deux serpents géants de 28 mètres de long, qui lui auraient servi de pont.
Un peu plus loin, nous montons les marches vers un sanctuaire, fort joli, mais qui semble déserté de tout autre visiteur. Apparemment, nous nous sommes trompé de route! Les temples et sanctuaires qui nous attendent sont en fait un peu plus loin...